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 50% Travesti (YAOI)

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Inki Inochi
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Inki Inochi


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MessageSujet: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeLun 7 Mai - 21:14

Résumé de l’histoire >

Depuis le départ de son colocataire, Mathis vit seul dans le grand appartement. Celui-ci avait eut une relation tendue avec son ex coloc. Mais ce n’est pas une grande perte pour Mathis ! Il fit une annonce sur Internet comme quoi il cherchait un nouveau colocataire. De préférence, une fille ; car le désordre d’un mec le mettait hors de lui.

Bien vite, quelqu’un répondra à son annonce…

Quant à Miyabi, il va recevoir une lettre qui dit que son propriétaire est mort. Et l’appartement où il vit va être rendu aux héritiers du défunt. Il devra se trouver donc un logement, et vite ! Il cherchera dans les journaux, sans succès. Puis, le Net, résolution à tout ! Et bonheur, un appartement au loyer pas cher. Mais Malheur… C’était une fille qu’on réclamait.

Aucune inquiétude, Miyabi trouvera une solution !
________________________________



Chapitre I



A l’âge de 23 ans, il était déjà infirmier et vivait en toute indépendance dans un appartement assez grand, avec son colocataire, Rémi, qui était également infirmier dans le même hôpital que lui.

Ce soir là, Mathis rentrait du boulot vers 22h. Il s’était engueulé le matin même avec Rémi pour ces mauvaises habitudes : Le bordel partout dès qu’il avait le dos tourné.

Mathis s’était un peu emporté et lui avait dit des choses pas très gentilles. Il tenait à s’excuser une fois rentré chez lui.

Il prit ses clés et ouvrait la porte. Lentement, il entrait et la refermait.

- Rémi ?

Il appuyait sur l’interrupteur et… Bordel.

Les coussins éparpillés sur le sol, le canapé déplacé, la télé encore ouverte, des morceaux de pizza sur la table basse, des bières, des vêtements comme des strings, soutifs et autres à terre, et il en passait les détails…

Enervé, il se mit à la recherche du colocataire paresseux.

- Rémi !!?

Il allait dans sa chambre et l’ouvrait d’un coup de poing. Le colocataire était dans son lit, avec une fille. Mathis se fichait de ce détail et tirait sur la couverture. Rémi sursautait et fit des yeux ronds.

- Qu’est-ce qui te prends ?!
- Le bordel que t’as foutu dans mon salon !!
- C’est aussi le mien je te ferais dire !
- C’est MA signature qu’il y a sur LE contrat ! Tu te lèves et tu me nettoies tout ça !

Ce brouhaha réveilla la maîtresse. Elle avait vraiment l’air jeune…

- Putain Rémi, elle a quel âge ?!
- J’sais pas j’l’ai eu en boîte ! Répondait agressivement Rémi en se levant et enfilant un pyjama.

Mathis soupirait et dit sérieusement :

- Tu te casses d’ici dès l’aube. Je te supporte plus !

Sur ce il s’en allait dans sa chambre en claquant la porte.

Le lendemain, quand Mathis se levait, il remarquait que tout était nettoyé et remit à sa place.

- Quand il fait des efforts ça se voit… !

Il se préparait un café et s’installait sur son canapé.

Finalement, il se sentait seul… Une atmosphère calme et sereine, mais pesante et silencieuse. Et il savait très bien qu’il ne pouvait pas payer le loyer à lui-même.

Mathis se levait et se décidait de profiter du week-end pour se trouver un nouveau colocataire… Qu’il prédit être responsable, propre, enfin soit, tout le contraire de Rémi !

Dans son salon, Mathis était sur son ordinateur. Il cherchait un site assez connu pour déposer une annonce. Enfin, il trouvait l’idéal ! Il s’y inscrivait et de suite, postait sa fameuse annonce improvisée :

« Bonjour. Depuis peu, je cherche UNE colocataire. Le loyer n’est pas très cher, vu qu’on se le partage ; 100 € chacun. Il y a une cuisine équipée, des chiottes comme chez tout le monde, un grand salon, 2 chambres, et un garage public. »


Il terminait en laissant son numéro de portable. Puis, il se levait et décidait qu’à partir d’aujourd’hui, il glanderait tout le week-end devant son portable.

- Bon… Faut attendre maintenant.



Quelqu’un toquait à sa porte. Il se levait difficilement et se dirigeait vers la source de son ennuie, trébuchant sans arrêt. Il l’ouvrait et fut étonné de voir le facteur en personne.

- Waw… Salut Fred…, Dit-il, la tête encore dans le cul.
- Bonjour ! Je suis venu en personne te rendre cette lettre.

Miyabi la prit et constata qu’elle avait déjà été ouverte.

- T’as pas lu, quand même ?!
- Si, parce que ça vient de l’Etat ! Et ça avait l’air intéressant… Alors j’me suis dit que…
- Arf t’es vraiment un facteur bizarre !

Il claquait la porte et s’installait sur une chaise, dans la cuisine. Il mangeait des toastes tout en lisant. Il faillit s’étouffer en lisant un des paragraphes…

« …Monsieur Takeda Miyabi, nous vous informons que Monsieur Orry, autrefois votre propriétaire, est décédé cette nuit. De ce fait, le bâtiment où vous vivez revient à ces héritiers dès lundi matin. Nous vous demandons donc de trouver immédiatement un logement. De notre côté, nous cherchons aussi un habitat à votre niveau social et… »


Miyabi serrait la tasse de café en main. Son visage se crispait. Il éclatait finalement de colère :

- ENFOIRE DE PUTAIN DE PROPRIETAIRE !!

Il est vrai que ce n’était pas l’amour fou entre eux deux. Ils se haïssaient, à vrai dire.

Miyabi se levait d’un bond et jeta un coup d’œil à son horloge :

- 08h00 pile. On est samedi. J’ai plus que 40 heures !


Dernière édition par le Ven 18 Mai - 2:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeLun 7 Mai - 21:16

Chapitre II



Devant son miroir, Miyabi se poupounait… Se peignant les cheveux, il se parlait à lui-même, se regardant à travers la glace :

- Waaaaaah !! … Tu sais que t’es beau toi…, Fit-il en affichant un de ses plus beaux sourires. Non, t’es pas beau.. T’es… A tomber !!!, Riait-il. Même pas à tomber… A… VIOLER ! T’ES CANOOON !

Il passait une bonne heure ainsi, à se parler et se regarder, ou plutôt se complimenter et s’admirer.

Son portable sonnait.

- Rhaaa mais qui c’est qui dérange !

Il prit le combiné en main et répondit agressivement.

- C’est QUI ?
- Woooh frérôt, tout doux ! Je t’appelais juste pour te dire que JE T’ATTENDS DEPUIS DEUX HEURES !

Miyabi sourpirait.

- Tu sais très bien que quand je te donne une heure de rendez-vous, tu dois la prolonger de deux heures ! Car tu sais que mes cheveux se mêlent beaucoup durant mon sommeil !
- Une vraie nana… Murmurait sa sœur.
- Hé Saito ! Je t’ai entendu !
- M’en fou. Bon grouille toi, t’es pas le centre du monde, j’vais pas rester assise sur cette chaise toute ma vie !

Elle lui raccrochait au nez.

« Tu n’es pas le centre du monde… »

Le cœur de Miyabi se serrait. Il se répétait sans cesse ses mots, qui lui faisaient terriblement mal, en tête…

Puis, il se redirigeait son regard vers la glace, en se rapprochant toujours plus.

- MAIS SI MON BEAU TU ES LE CENTRE DU MONDE !!

Il riait tout seul et sautait partout en s’habillant en même temps.

Il arrivait au lieu de rendez-vous 43 minutes et quelques secondes plus tard. Il vit sa sœur assise sur table de la terrasse, accompagné d’un homme.

- Mais c’qui c’lui là ?

Il s’avançait, avec sa démarque féline qui déchirait tout. Une fois devant la table, il se baissait et regardait l’homme. Miyabi baissait ses lunettes de soleil alors qu’ils étaient en plein hiver, et dévoilait ses lentilles bleues.

- En qui ai-je l’honneur, mooonsieur… ?

L’homme ne répondait pas. Il regardait avec dégoût et méprit les longs cheveux multicolores de Miyabi. Celui-ci fit un de ses sourires les plus moqueurs quand l’homme finissait par se lever et partir presque en courant.

Saito, elle, avait la tête baissée et soupirait. Elle voulait lui hurler dessus.

- Alors il t’a emmerdé ce type ? Demandait joyeusement Miyabi en s’asseyant, ôtant sa veste rose flash pour la poser sur le dossier de la chaise.
- Miyabi… T’es vraiment… PI-TO-YABLE !
- Très sociable ? Merci grande sœur ! Fit-il en souriant.

Saito continuait :

- LE type que t’a effrayé avec ton look bizarre était LE propriétaire de l’appartement que je t’ai trouvé ! Et de plus c’était une offre raisonnable ! T’es vraiment un boulet !

Miyabi la regardait avec un air d’incompréhension. Bien vite, il réaffichait un sourire et dit très calmement :

- Mais voyons, t’es folle, si c’est lui le propriétaire, il saurait ou j’habite !!

Saito arquait un sourcil, ne semblant pas comprendre.

- Et il aurait appelé des esthétisiens pour m’enlever et mettre MON VISAGE sur le SIEN !! T’es folle !!!

Saito mit une main sur son visage. Elle se frottait les yeux de lassitude. Son petit frère était pire que narcissique. Il n’aimait que lui, c’était franchement désolant.

- Miyabi, tout le monde ne veut pas forcément te ressembler !
- Soit ! Bon, puisque ce cher propriétaire que t’as trouvé ne s’est pas remit de mon physique de rêve, allons-y trouvé un autre appartement ! Souriait-il en se levant.

Saito ne pu rien répliquer que son frère le prenait déjà par le bras pour l’emmener ailleurs. Ailleurs… C’est-à-dire rien à voir avec ce qu’ils étaient censés faire ; Les magasins !

Après la séance « essayage de vêtements » et d’avoir fait au moins une heure de file, ils reprirent la route. Durant le trajet…

- Rha !! On a rien trouvé jusqu’à maintenant ! Noooon ! J’ne veux pas vivre dans la rue ! Et j’fais comment pour ma douche et mon maquillage, moi ?!
- Non mais je REVE ! Tu penses à te laver au lieu de bouffer ?! Et puis c’est toi qui a voulu faire les magasins !
- Bah oui je trouve ça logique. « Bien se sentir dans sa peau », grande sœur !... Et pour ce qui est des magasins… T’avais qu’à m’en empêcher !

Saito fulminait. Alors qu’il mangeait une glace, Miyabi demandait :

- Dit, et pourquoi je viendrais pas chez toi ?
- De un, c’est pas « chez moi », mais à l’université ! Et y a trois autres nanas dans ma chambre ! Alors rêve pas !

Miyabi haussait des épaules. Il s’attendait à cette réponse, il n’était pas du tout vexé ou quoi que se soit. Il avait la joie de vivre et il en profitait. Et si il voulait mettre des frocs moulants verts eh bien il le faisait !

- Bon j’en ai marre, j’ai faim. On mange un truc ?
- Ouais, j’ai la dalle aussi ! Criait Miyabi.
- Gueule pas ! T’es pas tout seul ici ! Bon… Un Quick ça te va ?

Miyabi s’arrêtait, horrifié. Il regardait sa sœur droit dans les yeux.

- Mais… T’es… FOLLE !! TU VEUX QUE JE GROSSISSE ?! My god !

Saito pouffait de rire.

- Je sais, je te connais très bien, c’était ironique ! Et puis UNE fois de temps en temps ça ne va pas te faire de mal !

Miyabi continuait de se plaindre jusqu’à ce qu’ils arrivaient à un parc aux allures accueillantes avec les quelques fontaines qui étaient présentes.

- Y a un sandwichier !!
- Miyabi, un « sandwichier » ça se dit pas ! C’est UNE sandwicherie !
- … Soit ! Je t’attends sur ce petit banc en bois tout mignon. Vas donc m’acheter un sandwich ! Avec de la salade, comprenant tomates et concombres. Et n’oublie pas que les concombres soient…
- Coupés en fine rondelle, JE SAIS ! S’énervait Saito.
- Bien. T’as l’argent ? Parce que…
- Toi nan. Je sais aussi.
- Et arrête de me couper à chaque fois ! Se plaignait Miyabi.

Il attendait quelques petits minutes et ça sœur revenait avec un grand sandwich que Miyabi dévorait déjà des yeux.

Alors que Saito marchait lentement, sans le faire exprès, Miyabi perdait patience et se levait, se positionnant sur le banc :

- Saitoooooo, couuuuurs, mon veeeeeentre criiiiiit famiiiiine !

Mais celle-ci continuait à marcher. Une fois près de lui, elle se rassit à ces côtés et ajoutait :

- T’aurais pu venir m’aider ! J’ai trois sacs en main avec TES achats et ce putain de sandwich !
- Ouais mais si t’aurais laissé ces sacs avec moi, j’aurais pas su les surveiller, Répondait-il bêtement.

Il s’emparait ensuite du sandwich et mordait dedans.

- Mmmmmmmmmmh !!!

Saito baissait la tête. Au même moment un couple âgé passait par là et regardait Miyabi de travers. C’est vrai qu’avec ces piercings pleins la gueule il était pas discret, sans parler de ses vêtements très originales et très… Voyant.

- Miya ! Arrête de faire le con, c’pas comme si tu bouffais le premier sandwich de ta vie !

L’interpellé n’écoutait pas et savourait cet instant.

- Miyabi… J’vais devoir te laisser. Je me charge de te trouver un camion lorsque tu déménageras ! Ok ? Alors ne t’en fais pas pour ça.
- … A vrai dire j’y avais même pas pensé.

Saito fit une tête cramoisie. Elle préférait bien vite de changer de discussion.

- Soit ! Et c’est MOI qui vais rapporter tes achats chez toi. Je ne te fais pas du tout confiance !
- T’as bieeen raison ! Dit-il en mâchant.

Saito se levait. Elle se baissait afin de prendre Miyabi dans ses bras.

- Je te déteste… Mai sen même temps je t’aime ! Ton sale caractère me révolte mais tu me fais bien rire… Allez, à bientôt ! Dit-elle en tapotant son dos.

Le japonais regardait sa sœur s’éloigner. Parfois il l’enviait, mais juste parce qu’elle avait 27 ans et que elle, au moins elle savait étudier… Elle souhaite devenir médecin. C’est son rêve depuis toujours.

Tandis que lui, il avait 20 ans et finit l’école… Mais il n’a pas pu aller bien loin, l’université de l’avait pas accepté. Et il ne savait pas quoi faire de sa vie. Il allait de job en job, c’était épuisant.

Une fois son sandwich finit, Miyabi se levait et s’étirait.

Il commençait à marcher vers son appartement, qui ne sera bientôt plus le sien.

Miyabi passait par un service Internet.

- Yeaaah !!

Il y entrait précipitamment. Une fois à l’intérieure, tous les regards rivaient sur lui. Lui qui était très optimiste, se sentait tout d’un coup beaucoup plus beau que d’habitude.

Ils souriaient aux quelques jeunes femmes présentes qui le regardaient et s’avançait vers le comptoir.

- Bonjouuur madame…
- Bonsoir, vous voulez dire.
- H..Hein ?
- Il est 18h00.

Miyabi ne comprenait pas, il préférait ignorer cette remarque bien qu’il se sentait très con. Il continuait :

- Un PC pour une heure environ, c’est combien… ?
- 1€50, Répondait la vieille femme machinalement. Son ton monotone fit repousser un peu Miyabi.

Celui-ci regardait ses quelques pièces qu’il sortait difficilement de son froc mauve moulant. Les bagues et ses autres accessoires ne lui facilitaient vraiment pas la tâche.

La vieille dame attendait bien 7 minutes au chrono.

Enfin, il demandait :

- Combien de temps j’peux y rester qu’avec 75 cent ?
- …
- Alors ?

Elle soupirait et prit sa calculatrice.

- 40 minutes.

Miyabi souriait et lui tendit les pièces. Vivement, il allait s’asseoir face à des ordinateurs. Il ouvrait en premier lieu sa session messenger. Sa sœur, qui était connectée, l’accostait sans grande délicatesse :

- ESPECE D’IDIOT, QU’EST-CE QUE TU FOUS LA ?! T’es censé chercher un appart’ ! J’ai l’impression que tu te contre fiche de ta misérable situation !
- Mais noooon…

Il réfléchissait, essayant de trouver un bon mensonge.

- J’suis là pour trouvé un appart via le Net ! C’est plus facile et moins compliqué !
- … Miyabi, si c’est plus facile, c’est d’office moins compliqué ! Soit, je suis contente que tu sois motivé ! Bon courage !

Il ne répondait rien. Il était sur un tchat, passant sont temps à draguer…

Plus le temps passait, plus il culpabilisait d’avoir mentit à sa sœur. Il décidait donc de faire ce qu’il lui avait dit… Il cherchait et trouvait rapidement un site en ligne des appartements en vente.

Il tombait sur plusieurs offres généreuses, mais ça ne lui plaisait pas, c’était où trop loin d’ici, où parce que les vendeurs précisaient que les salles de bains étaient de petites surfaces.

Finalement, il était intéressé par un appart’ en particuliers… 100€ de loyer ! Impossible de trouver mieux. Le vendeur n’avait mit aucune photo.

Si ça se trouve il souhaitait en fait qu’un beau type comme moi tombe sur cette annonce… Et il n’a pas mit de photo pour me rendre curieux… Et il va me kidnapper… Et ensuite il va appeler des esthéticiens pour me voler mon visage !

Miyabi continuait ainsi dans son délire jusqu’à ce que l’ordinateur s’éteigne tout seul.

- Heiiiiiiiin ?!!

Il regardait la femme au comptoir.

- 40 minutes passés.
- Ah…

Miyabi avait retenu un peu l’adresse, il se grouillait de trouvait un papier et de quoi écrire, mais en vain. Il finit alors par prendre le marqueur d’une petite fille qui dessinait et inscrivait le tout sur son bras en disant :

- Oooh pardon bras chéri ! Mais c’est pour la bonne cause j’t’assure ! JE T’ASSURE !!!

Il déposait un bisou sur sa peau marquée et rendit le marqueur à la fillette en lui disant un bref merci.

Il sortait du service Internet en courant à son appartement tel un dératé.


A l’intérieur, il ôtait son manteau rose et son pull afin de pouvoir mieux lire sur son bras. Il prit son portable et inscrivait le numéro qu’il avait noté :

- Heiiin qu’est-ce que j’ai écrit ?!

Il regardait de plus près et soupirait. Miyabi composait le numéro de sa sœur à toute vitesse.

- Saitoooo j’ai besoin de toi et tu vas être fier de moiii !!
- T’es sûr ? Bon ok. Et que je ne sois pas déçue.
- Promis.

Ils raccrochèrent en même temps.

Miyabi ne du attendre qu’une dizaine de minute. Si ça aurait été le cas inverse, Saito pouvait crever 50 fois, Miyabi aurait eu un retard de 3 heures, et ce n’était qu’une valeur approximative !

Lorsqu’on sonnait à sa porte, il s’y ruait pour l’ouvrir…
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Larme
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeLun 7 Mai - 21:27

Ca claque xD

J'adore le personnage de Miyabi [me fait tripper ^^ ]
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Mary

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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeMar 8 Mai - 20:35

C'est excellent !

Oui, Miyabi égal à lui-même si je puis dire XD.

Suite ? (sitoplé ^o^)
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Inki Inochi
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeMer 9 Mai - 13:36

Merci =) (Et puiis.. La suite vous l'aurez quand elle sera écrite x'DDD)
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeLun 14 Mai - 22:38

Chapitre III



Du côté de Mathis, il était dans sa salle de bain. Il prenait que quelques minutes pour passer un peigne à ses cheveux bruns, s’habiller correctement,...

Il avait déjà plusieurs rendez-vous à propos de son annonce. Il est clair que la somme demandée n’était pas énorme… Quoiqu’il en soit, il était content.

Sa première intéressée viendrait à son domicile dans quelques minutes.

Affalé sur son canapé, il regardait une série à la télé, attendant patiemment son invitée. Enfin, on toquait à la porte. Il se levait, ajustait sa cravate et son col, et ouvrait la porte…

Pour se retrouver nez à nez avec deux jumelles.

- Bonjour ! Nous pouvons entrer ? Firent-elles en même temps.

Il se dégageait du passage, un peu frustré… Refermant la porte, il remarquait que les deux jeunes filles visitaient sans aucune gêne toutes les pièces, y comprit sa chambre.

- Heu… Excusez-moi, mais… Pourquoi êtes-vous deux ?

Elles arquèrent un sourcil.

- Pour l’appartement, bien sûr !

Mathis eut un léger sourire. Le fait qu’elles répondaient sans cesse en même temps le faisait marrer intérieurement. Mais il reprit bien vite ses esprits :

- Mais je n’ai demandé qu’une seule personne..
- Vous ne croyiez pas qu’on va se séparer ?

Mathis était abasourdit.

- Eh bien… Ce n’est pas ce que je voulais dire, mais il n’y a pas de place pour une personne en plus.
- Ne vous inquiétez pas ! Riaient-elles. Nous dormons dans le même lit et vivons ensemble depuis toujours.

Mathis soupirait et décidait de jouer franc jeu :

- Désolé, vous ne correspondez pas à mes critères.

Elles le fixèrent, rouge de rage. A deux, elles quittèrent l’appartement sans plus un mot.

- Ouf..

Il observait sa montre. Dans une heure environ, une deuxième femme devait faire son apparition.

Le temps passait vite, et on sonnait déjà à sa porte. Il s’approchait de sa porte à grand pas et regardait par l’œil de boeuf pour voir si il ne tomberait pas une nouvelle fois sur des anormaux comme les deux précédentes…

Il déglutit péniblement.

Derrière sa porte se tenait une femme de 30 ans environ, et… Bon, il n’avait rien contre son physique, mais elle était très obèse, limite il se demandait si elle saurait passer par la porte.

Il restait ainsi, debout, à réfléchir.

Mathis ne voulait pas être méchant ni offensant, mais il ne voulait pas partager sa vie avec une personne qui aurait des défauts imposants.

Honteux, il se rendit dans sa salle de bain, attendant que celle-ci s’en aille. Elle sonnait encore plusieurs fois pour ensuite s’en aller sans faire de scandale.

Se relevant, il regardait son plafond, culpabilisant un peu… Il avait privé un logement à quelqu’un car celle-ci ne lui plaisait pas physiquement. C’était horrible de sa part, surtout qu’il ne cherchait pas l’âme sœur, il n’y croyait pas…

Mathis soupirait et se reprit en main. Il décidait de manger un peu, le temps que la prochaine femme vienne.

Il s’était à peine assit qu’on sonnait à sa porte.

Il se levait donc précipitamment. Il ouvrait porte et tombait sur une jeune femme très jolie. Elle était blonde, petite de taille, mais très jolie…

- Bonjour. Je vois que ça sent les spaghettis ! Vous étiez en train de manger, peut-être ?
- Heu... Oui mais de toute façon je vous attendais ! Entrez !

Et en plus de ça, trop canon..

Il la fit visiter l’appartement sous tous les angles.

Dans le salon, ils se présentaient :

- Je m’appelle Bénédicte !, Fit-elle en tendant sa main.
- Mathis. Enchanté.

Ils se serraient la main.

Le reste de la journée se passait bien. Elle était même restée dîner, à la demande de Mathis. Apparemment ces deux-là s’entendait bien… Et Mathis, de son côté, avait déjà fait son choix.

Dans le salon, alors qu’ils discutaient, Mathis coupait leur conversation pour appeler la dernière cliente et lui dire que leur rendez-vous était annulé.

Comme il s’y attendait, celle-ci fit tout un scandale…

Mais bien vite, Mathis put ravoir la paix. Il reposait son portable sur la table basse et se tournait vers l’horloge ; Il était 19h25. Il avait passé toute la journée avec Bénédicte et il en était fier. Il avait appris à la connaître et elle l’avait convaincue ; Elle était ordonnée, responsable,… Parfaite.

Mathis commençait à aborder un nouveau sujet :

- Donc… Je voudrais vous di…
- Tutoyez-moi. On est ami maintenant, non ?
- O.. Oui ! Donc… Je serais ravi que tu sois ma future colocataire !


Du côté des deux asiatiques, la pression était à son comble. Miyabi et Saito étaient reparti dans un service Internet. Devant l’annonce de l’inconnu, Saito se cognait la tête contre sa main. Miyabi avait de la chance qu’il y avait du monde, sinon elle l’aurait… Soit.

- Miyabi… T’es… Vraiment… Un…
- Géni ?
- Idiot ! C’est une nana qu’il recherche !

Miyabi s’avançait un peu plus de l’écran. Effectivement… Il n’avait en fait pas prit la peine de lire le reste, tellement il était excité.

- Mais… Saito… C’est le seul qui soit assez généreux que j’aie trouvé !

Saito regardait son frère. Celui-ci avait la tête baissée, l’air sincère et avait presque les larmes aux yeux. Comment résister face à une bouille si mignonne ? Saito soupirait et dit :

- Ok, ok. Je vais t’aider à trouver rapidement un appartement.
- Non ! Je veux que.. Haaaa j’ai une putain d’idée trop génial de la mort qui tue j’te jure !!

Saito n’en revenait pas. Miyabi savait parfaitement jouer la comédie, c’était confirmé ! Elle qui avait craqué devant ces yeux de chiens battus ! Elle s’était laissé avoir, et maintenant fallait qu’elle paye.

- Je t’écoute…

Il s’approchait de son oreille et lui murmurait :

- Je suis assez efféminé pour ressembler à une nana… Non ?

Saito n’en croyait pas ses oreilles. Miyabi avait royalement perdu la tête ! Il était bizarre, et ses idées louches avec !

- Miyabi, je sais que t’es limite désespéré, mais à ce point !
- Au moins là-bas y a une douche !!

Elle soupirait et avait l’air de réfléchir. Finalement, elle prit un carnet d’adresse et un bic, afin de noter le numéro du chercheur.

- Qu’est-ce que tu peux pas me faire faire, sérieusement ! Bon... Je suis d’accord. On l’appelle, mais c’est moi qui parle, je ne te fais pas du tout confiance. S’il accepte, je t’apprendrais à te… Haa mais dans quelle histoire j’me suis encore fourrée !! .. BON. Je t’apprendrais à te tenir comme une nana RESPONSABLE, POLIE, je t’apprendrais à faire la cuisine,… Ok ? Et sois motivé !

Pour toute réponse, elle reçut un bisou presque timide de la part de son petit frère. Quand il était « comme ça », c’est-à-dire pas excité en sautant partout et parlant pour toute la rue, elle adorait.

Il peut être égocentrique mais si.. Si… Haa il pense aux autres aussi… Hein.. Mais… Wah qu’est-ce que je viens de dire ? JE RETIRE !!

De nouveau arrivé chez Miyabi, ils s’installèrent dans le canapé du salon. Saito avait le portable de Miyabi en main, elle stressait, tandis que lui était tout à fait zen.

- Miya… Je stresse alors que ça devrait être toi !!
- Mais non voyons. On est différent. Allez, appelle le matou, qu’on en finisse, j’ai mon bain du soir à prendre, et ma crème de lotion pour hydrater ma peau à mettre avant minuit.

Elle le regardait bêtement. Même elle n’avait recours à aucunes crèmes ni rien…

- Ouais, ouais, ne raconte pas tes soirées non plus. Bon, allez, je l’appelle. Surtout ne fais aucun bruit !

Miyabi portait un doigt à sa bouche tel un enfant et fit un « CHUUUUUUUT » assez... Bruyant.

- Bon voilà, sa sonne, alors ta gueule ! S’emportait Saito qui stressait un peu.
- …
- Bonjour ! C’est pour votre annonce ! Elle fit un rire nerveux. Vous cherchez toujours quelqu’un, n’est-ce pas ?
- …

Le visage de Saito se crispait.

- Ah… Euh… Très bien.. D… Désolée de vous avoir dérangé…
- …
- Vraiment ? Très bien !

Elle lui dictait le numéro de portable de Miyabi.

- Voilà. Merci encore… Bonne fin de soirée.

Elle raccrochait et posait le portable sur ses genoux.

- Alors alors ? Riait Miyabi, excité.
- Désolée… Il vient de confirmer avec une femme. C’est vendu. Mais t’inquiè…
- NON ! NON ! C’est pas possible ! C’est toi qui ne sais pas parler avec les gens ! Si tu m’aurais laissé faire, on aurait réussi !
- Mais.. Non, tu ne comprends pas, il a dit qu’il…
- Non ! C’est de ta faute ! Maintenant c’est pas toi qui va être à la rue, sans miroir ni rien !

Saito le fixait et baissait la tête. Ca la faisait un peu mal, mais elle comprenait tout à fait cette réaction.

- Miyabi, tu ne m’as pas laissé finir. Il m’a aussi demandé ton numéro ! Il a dit « Au cas où »… Il va faire un essaie avec la nana qu’il a recruté. Toi, t’en fais pas. T’as peut-être encore des chances !

Le japonais se rassit, prenant un coussin en main et le serrant contre lui. Saito, elle, lui caressait les cheveux et lui fit poser sa tête sur ses genoux.

- Miyabi… Et puis… Tu ne seras pas à la rue.. T’as des amis, non ?
- Le problème est que je suis sorti avec tous mes amis, et que c’est moi qui les ais largué. Donc vois-tu, je n’en ai pas vraiment, ils m’enverront chier…

Saito riait.

- Ah lala t’es irrécupérable ! Pourquoi tu les as largué ? Ou alors t’as pas été de main morte…
- Mais non, elles m’ont toutes dit que je ne pensais qu’à moi, et qu’à la Saint Valentin, je m’achetais quelque chose et elles, je les oubliais… Bon d’une part c’est vrai, mais…

Et il continuait ainsi. Saito, elle, écoutait. Comparée à lui, elle était très à l’écoute et compréhensive. Puis, il s’en dormit tout seul. Elle le regardait, amusé. Il avait la bouche entrouverte et ronflait tel un p… Bon, on vous épargnera les éventuels détails.

Elle le couchait sur le canapé, tandis qu’elle rentrait chez elle, à l’université.
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeLun 14 Mai - 22:40

Chapitre IV



Il ouvrait un œil. Puis l’autre. Son dos le faisait souffrir, et ça durant toute la nuit. Miyabi posait un pied à terre…

- Pas de tapis.. S’étonnait-il.

Il frottait ses yeux et se levait, s’étirant. Enfin, il regardait la pièce où il était.

- LE SALON ? J’AI DORMI DANS LE CANAPE ? NOOON !!

Il se rendait à la salle de bain en courant, et regardait ses yeux.

- Non.. Nooon… !!

Il était cerné et en faisait tout une apocalypse. Miyabi maudissait sa sœur de ne pas l’avoir emporté jusqu’à son lit douillet.

Il se ruait à la cuisine, ouvrait son frigo et en sortait deux cuillères presque gelées qu’il plaçait sur ses yeux, dans un soupire de soulagement.

- Attends qu’je te vois, Saito..


Décidé à se trouver un logement temporaire, au moins, il s’emparait de son portable. Il devait absolument appeler ses « amis » si il ne voulait pas se trouver à la rue. Et ça serait l’enfer !

Il commençait par celle avec qui il était sortit il y a longtemps.. Avec un peu de chance, elle aurait oublié qu’il l’avait jeté comme une vulgaire chaussette.

Quelqu’un décrochait.

- Allo ?
- SALUUUT !!!

Miyabi entendit un soupire et puis… Plus rien.

- Elle a raccroché, la salo… AAH !

Il se calmait en inspirant profondément.

Puis, reprenant son carnet d’adresse, il remarquait le numéro d’une amie qu’il avait totalement oublié… Et c’était la seule avec qui il n’avait eu aucun rapport autre qu’amical. Elle s’appelait Fergie.

Il lui téléphonait alors, se demandant ce qu’elle est devenue.

- Oui ?
- Salut Fergie..
- Ha, Miyabi ! Comment tu vas ? Ca fait vraiment longtemps !
- Ouais…
- Tu m’appelles pour prendre de mes nouvelles ?
- O.. Ouiii…

Il pouvait entendre le rire agréable de Fergie. Elle reprit :

- Ok, j’ai compris. Qu’est-ce que tu veux ?
- M’abriter chez toi quelques teeemps ! Sinon je me retrouverais à la rue, sans do…
- Sans douche, je sais. Ok. J’suis d’accord !

Miyabi n’en croyait pas ces oreilles.

- C.. C’est vrai… ?
- Bien sûr ! Mais… J’ai des enfants. Des triplés ! Alors ne les terrorisent pas. Merci d’avance ! riait-elle.

Il rit à son tour, puis la remerciait mille fois et raccrochait.

Dieu que je hais les enfants…

Mais il devrait faire avec !

Miyabi se dirigeait vers sa chambre et emballait ses affaires avec les quelques cartons qu’il trouvait.

Entre temps, il appelait Fred pour de l’aide. Celui-ci avait ramené toute une troupe avec lui.

Les heures passaient. Il était midi.

Miyabi mangeait à son aise, tandis que les autres bougeaient à sa place. Il se levait et les rejoignit au salon pour voir où ils en étaient.

- Allez, allez ! Vous n’êtes pas des incapables, quand même !

Les hommes présents l’observaient, assez effrayés. Fred élevait la voix :

- T’inquiète Ô Miya SAMA ! Tout sera prêt pour ce soir, peut-être même avant.
- Vous êtes sûrs ?
- Et certain.
- Ok ! Alors moi j’vais me préparer, je sors.

Il s’arrêtait un instant au seuil de la porte de sa chambre.

- Où… Est… Mon… TROUSSEAU DE MAQUILLAGE ?!

Les hommes sursautèrent tous.

- Ha.. C’était le tien ? On ne savait pas que tu te maquillais ! On avait cru que c’était à ta nana… Commençait un des hommes.
- M’EN FOU ! Il est où ?!

Celui-ci regardait les autres, cherchant de l’aide. Quand Miyabi était dans cet état, c’était fichu.

- Heu.. Il doit être dans un des cart..ons..
- OK ! Alors vous déballez tout et vous me cherchez ça.

Fred n’en croyait pas ces oreilles. Il allait répliquer mais Miyabi s’était enfermé dans sa salle de bain.

- Bon allez les gars ! Faut le retrouver avant qu’il ressorte ! Et on a le temps, deux heures devant nous ! S’exclamait Fred.


Trois heures plus tard, Fred toquait à la porte de la salle de bain.

- Mmmh ?

Il entrait. Il ravalait sa salive en voyant Miyabi, avec une simple serviette sur ces hanches étroites.

- On a trouvé ton trousseau de maquillage..
- Génial !

Il s’en emparait, limite en arrachant, et refermait la porte sur le nez du facteur. Celui-ci ne s’était pas encore remit de sa vision.

Quand Miyabi sortit de sa salle de bain, il n’y avait plus personne. Bizarrement, ils avaient déjà fini de tout emballer. Bon, c’était vrai qu’il n’y avait pas grand-chose, aussi et qu’ils étaient plusieurs…

Une fois habillé, parfumé et ENFIN prêt, il prit son portable en main. Il déposait un petit bisou sur l’écran avant de composer le numéro de sa sœur.

Celle-ci ne répondant pas, il laissait un message vocal.

- SALUUUT, Saito… De un… J’ai besoin d‘un petiiit camion pour mes petiiites affaires… J’vais pas tout porter, non plus. J’emménage chez FERGIE ! Pour quelques temps. Alors grouille toi de trouver ce camion. ET… De deux, grâce à toi, j’ai un putain de mal au dos. Soit ! Nous sommes frère et sœur, on s’aime… N’est-ce pas ? MAIS ATTENDS QUE JE TE VOIE ! JE TE T…

Sur le coup de la colère, sans le faire exprès, il appuyait sur une touche qui mit fin à son message. Il ne pu pas finir de conter ses sentiments à sa sœur.


Une fois dehors, il décidait d’envoyer un SMS à Fergie. Son message disait qu’il viendrait ce soir même, et qu’il l’attendrait devant leur ancien lycée.

En attendant l’appel de sa sœur, il s’amuserait à chercher du travail… Peut-être qu’on l’accepterait quelque part ! Qui sait ?

Alors qu’il se baladait dans les rues blindées, un jeune homme l’accostait. Il avait l’air plutôt… Correcte.

- Bonjour, Monsieur… Vous faites quoi, ici ?
- Je cherche du boulot.

Le jeune homme souriait.

- J’en ai un pour vous qui vous ira parfaitement !
- Ha ouais ? Il s’agit de quoi ?
- Montrer votre corps. Vous êtes beau et réellement bien foutu.

Miyabi n’écoutait même plus son interlocuteur, il était déjà aux anges. L’idée de faire voir au monde qu’il était splendide l’enchantait !

- J’accepte !

L’homme fut assez étonné que le japonais accepte aussi vite.

- Ok. Suivez-moi, alors, je vais vous montrer c’est où !

Tout excité, Miyabi le suivait…


Ils arrivèrent dans une rue où plusieurs gens étaient présents… Particulièrement des hommes.

- Y a que des mecs ?
- Ouais, tu vas travailler dans une boîte gay. Mais t’as le choix entre ça ou une boîte hétéro. C’est à toi de voir ! Perso, tu ferais bander les deux gentes !

Miyabi haussait les épaules.

- Et une boîte bi ?
- T’es bi ?
- Hé mais ça te regarde pas !
- Soit. Ouais, une boîte bi si tu veux.. Ca comblerait tout le monde.

Un sourire s’affichait sur les lèvres de Miyabi alors qu’il entrait dans un immeuble très bien entretenu.

Ils montèrent des escaliers et entraient dans un bureau.

- Chef, j’ai trouvé la perle rare.

A ces mots, l’homme désigné « chef » se levait de son fauteuil et s’approchait de jeune homme.

- C’est bon, tu peux t’en aller Reno, merci.

Celui-ci s’inclinait légèrement et s’en allait.

- Bonjour, je me prénomme Gustav. Assoyez-vous, s’il vous plait.

Ce qu’ils firent tous les deux.

- Avant tout, j’aimerais vous prévenir que c’est la nuit que vous travaillerez. Ca ne vous dérange pas, j’espère…
- Non, pas du tout. Mais pas le mardi, ni le jeudi, car ça c’est les jours de soldes.

L’homme ne répliquait rien et hochait la tête.

- Heu, oui, très bien… hm. Quoiqu’il en soit, je vous informe également que nous ne vous demandons pas de poser complètement nu. C’est certes une boîte de strip tease, mais nous en avons déjà assez.
- Mais un de plus c’est pas grave, non plus !
- … Vous voulez être nu… ?

Miyabi riait et haussa des épaules.

- Même nu je suis canon… Ce qui me semble logique. Soit !
- Très bien. Mais c’est à vous de voir, …

Miyabi l’interrompait :

- C’est payé combien ? Parce que mon connard de propriétaire est mort et l’appartement où je VIVAIS n’est plus à moi ! Et un connard de mec n’a pas voulu m’avoir pour colocataire. J’lui pèterais bien les burnes, moi.

Gustav arquait un sourcil mais ignorait le résonnement du japonais.

- C’est très bien payé. 200 euros pour une soirée. Génial, non ?
- C’est sérieux ?
- Evidemment.
- Youuuuuh j’pourrais m’acheter les chaussures que j’ai vu y a pas longtemps !!

Le directeur souriait. Miyabi était sociable. C’était très bien pour les clients.

- Au fait… Commençait Miyabi.
- Oui ?
- Est-ce que… Je ne pourrais pas plutôt faire… Ch’ais pas comment ça s’appelle… Mais c’est, euh… Accompagner quelqu’un toute la soirée.
- Ha, ça. Oui, si vous le désirez. Ca a la même paye.
- Génial ! Alors j’veux ça. Mais je préviens, j’ne couche avec personne !

Gustav souriait et croisait ses mains.

- Les clients sont au courant de ça, ne vous inquiètez pas.

Le directeur prit une feuille de contrat et le posait sous le nez de Miyabi.

- Si vous voulez bien signer. Lisez d’abord, pour que vous soyez sûr que nous sommes, ici, tous de confiance.

Miyabi ne bronchait pas et commençait à lire. Finalement, il signait le contrat. Gustav se levait et tendait sa main à Miyabi :

- Bienvenu parmi nous.


Mathis, de son côté, se réveillait aux côtés de Bénédicte. Ils avaient couchés ensemble après s’être saoulé… Il avait complètement gaffé. Mais là, il fulminait.

Depuis que sa colocataire s’était installée ici, elle en faisait vraiment de trop… Le premier jour de leur rencontre, elle avait joué un rôle de femme parfaite, mais là, s’en était trop, il ne la supportait plus.

Il lui laisserait qu’aujourd’hui pour se rattraper. Et ça sans la prévenir qu’il était à deux doigts de lui dire de dégager.

Finalement, pourquoi n’appellerait-il pas la femme qu’il a eut au téléphone ? Celle-ci avait l’air d’avoir plus besoin d’un logement que Bénédicte… Il allait y réfléchir quand même un peu, bien que ça le tentait énormément.
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeLun 14 Mai - 22:42

Chapitre V



Le soir même, Miyabi eut un appel de sa sœur. Toutes ces affaires étaient à présent chez Fergie, elle s’était occupée de tout.

C’était tant mieux, il n’avait la tête pour rien du tout.

Là, il attendait que Fergie vienne le chercher en voiture. Il était devant leur ancien lycée. Enfin, une voiture rouge glamour s’arrêtait devant lui… Et une femme toute aussi élégante en sorti.

- Fergiiie t’as changé !
- Hm.. Pas toi… !

Il la serrait contre elle… Même son parfum sentait bon !

- Quel marque ?
- Oh, ce n’est pas le meilleur. Amor Amor…
- Ouais, t’as raison… Pas le top.

Elle riait et l’invitait à entrer dans la voiture.

- Ta caisse à la même couleur qu’mon jean, j’suis fier !
- T’es vraiment con, Miyabi, Soupirait-elle.

Miyabi souriait et… Sentait quelque chose qui lui tirait les cheveux. Il ne fit pas attention et ignorait. Mais…

- AAH !! Mes tifs !

Fergie se tournait et dit :

- Les garçons ! Soyez gentil avez tonton ! … Désolée, c’est mes gosses, t’inquiète pas. Ils sont gentils !

« Tonton »… Mais… PUTAIN JE SUIS JEUNE POUR CA !

- Ha et j’ai oublié de te dire, ta chambre est à côté de la leur.

… Quoi ? REPETE POUR VOIR !

Il fulminait intérieurement. Finalement, il se décida à tourner la tête et regarder ces petits monstres… TROP MIGNONS !

Tous les trois jumeaux, les mêmes yeux, les mêmes sourires diaboliques, et les mêmes cris… Infernaux. Bref, la même tronche que leur mère.

Génial… Ca promet… !

Ils s’arrêtèrent près d’une grande maison peinte tout en blanc. Un grand jardin s’y trouvait, une piscine bien entretenue, un coin avec une pleine de jeux… La totale.

- Putain Ferg…
- LES GOSSES ! On n’insulte pas devant eux !

Miyabi fit la moue et reprit :

- Zut de flutte, Fergie, tu as une de ces baraques ! Presque un château…
- Faut bien. Trois gosses, un mari, moi et les chiens…



Quelque part d’autre, beaucoup plus loin, dans un immeuble à plusieurs étages, dans la fenêtre en haut à gauche…

Bénédicte était couchée sur le canapé, tandis que Mathis ramassait ces merdes. Il n’en croyait pas ses yeux. Le pire était qu’il n’osait pas lui dire de dégager. On se demande pourquoi… Cette femme n’était rien de ce qu’il avait pensé la première fois qu’il l’avait vu.

Alors qu’il ramassait les bas collants de sa colocataire, il les lui jetait au nez.

- Hééé !!

Il s’avançait vers elle et la regardait en lançant des éclaires.

- Tu dégages ! J’en ai marre de toi !
- Déjà ? Riait-elle.

Il fit le même manège que pour Rémi :

- Demain matin, je ne veux plus que tu sois là !... Et ranges moi ce merdier !

Il s’enfermait ainsi dans sa chambre. Il s’emparait de son portable et composait le numéro de l’inconnue. L’appeler ou pas ? Il avait besoin d’elle. C’était la dernière qui avait répondu à son annonce.

Et sans elle, il ne réussirait jamais à payer le loyer. Il n’avait pas le choix… Il appuyait sur une des touches et portait le combiné à son oreille.

- Ouaiiiiiiiiis ? *hips*

Miyabi était déjà complètement saoule, en compagnie de Fergie et son mari. Les enfants dormaient à l’étage.

- Heu… C… C’est Mathis, le propriétaire de l’appartement… Vous m’aviez appelé…

Mathis était un peu gêné. Surtout qu’il appelait à un mauvais moment.

De son côté, Miyabi se rendait à la cuisine, laissant les amoureux dans le salon. Malgré qu’il fût bourré, il était un minimum conscient. Il prit donc une légère voix féminine de son accent japonais:

- Oui, oui, désolée… Je suis à une fête et enfin bon…
- Oui, je comprends ! Je vous rappelle plus tard ?
- Non ! Je suis toute ouïe !
- Vous êtes sûre ? Parce qu…
- J’ai dit OUI.

Mathis n’insistait pas plus longtemps.

Miyabi riait discrètement. Quelle situation amusante ! Et puis… Il trouvait que ce cher propriétaire avait une de ces voix… Pas du tout virile, il devait donc être jeune.

- Très bien… Donc, euh, je voulais vous demander si vous êtes toujours d’accord pour l’appartement… ?
- Heu… C’est que là… hm.. Oui, oui, je suis d’accord !

Fergie n’était pas au courant de ce manège, mais il lui expliquerait bien…
Elle devrait comprendre.

- Super ! Si vous veniez demain, ça vous va ?
- Eh bien…

Il réfléchissait un instant. Sa sœur devrait peut-être d’abord lui apprendre les bonnes manières d’une femme, et ensuite…

- Dans deux jours, ça vous va ?
- Un jour !
- Ok, Répondit Miyabi du tac au tac, ne sachant pas s’il arriverait à acquérir toutes les connaissances nécessaires en si peu de temps.
- Ok ! Et euh.. Je suis Mathis. Enchanté…
- Miya… Euh…

Miyabi c’fait mec, nân ?

- Miya ? Très joli !
- Hein ? Haaaa non non, euh, je…
- Alors à dans un jour !

Il raccrochait.

Miya… Nan mais l’enculé… Il a raccroché ! Sans gêne, quoi ! Mais… J’AI LA PLAAACE !!

- T’as vuuu Saito, MOI je sais causer au téléphone ! Se dit-il à lui-même, tout sourire.

Au salon, il retrouvait Fergie, seule.

- Hey Fergie…
- Mmmh…
- J’ai un truc à te dire. Tout compte fait, je repars. J’ai trouvé un appartement.
- Quoi ? Maiiis… On… Allait se baignez… A la piscine, et tout… !
- Je sais. On aura le temps, je reste encore un jour… Pour faire la meuf !
- Hein ?

Il sourit et prit tout son temps pour le lui expliquer. Celle-ci était pliée en quatre. Elle savait que Miyabi était tordu, mais à ce point…
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeLun 14 Mai - 22:44

Chapitre VI



Le matin même, quand Miyabi se fit réveiller par des rires, la première chose traumatisante qu’il vit était : La tronche de sa sœur.

Elle était assise sur son lit, avec Fergie, qui avait ses enfants sur les genoux.

- … C’est un rassemblement ou quoi… ?

Saito soupira et regardait sa montre.

- Il est 08h00. LEVE-TOI ! On a que deux jours.
- Hein ? .. Haa.. Mais oui… Vous m’avez acheté des robes ?
- Idiot ! Les fringues c’est pour après. Bon, fais ce que tu fais d’habitude le matin, quand tu te lèves. Nous, on va te corriger.

Miyabi hochait la tête et retirait ses pieds du lit. A peine fût-il debout que Saito le corrigeait :

- A partir de maintenant, ne dors plus en boxer ! Imagine que par malheur, il te surprend torse nu !
- Baah… Il aura vu pour la première fois une femme sans seins. Le pauvre…

Il marchait vers son miroir et commençait à se regarder. Fergie se rapprochait de l’oreille de Saito et lui dit avec un sourire :

- Côté « Je-me-mate-20-fois-par-jour », on n’aura pas à l’aider..

Saito riait franchement, tandis que Miyabi se dirigeait vers la salle de bain. Elles le suivaient, l’œil attentif.

Il se déshabillait afin de prendre une douche.

- Tu mets combien de fois le shampooing, Miya’ ?
- 3.
- Parfait, comme une meuf !


Sa douche finit, il se maquillait et appliquait ses crèmes quotidiennes.

- Miyabi… Mets du rouge à lèvres.
- Ouaiiiis !!

Les yeux de Miyabi s’illuminèrent alors qu’il enduisait sur ses fines lèvres ledit rouge à lèvres.

Une fois terminé, Fergie fit une remarque à propos de ses cheveux multicolores… Ce qui le blessait.

- QUOI ? LES COLORER EN NOIR ? Jamais !
- Mais Miyabi, je ne dis pas que c’est moche ! Au contraire ! Juste que ça pourrait influencer sur le propriétaire !
- … Mais j’y tiens à mes cheveux…

Saito perdit patience.

- OH ! On n’a pas dit qu’on va les couper, c’est déjà ça !

Elles le firent s’asseoir sur une chaise, devant la glace. Elles s’occupaient de ses cheveux une bonne heure. Après les avoir teints en noir, elles les peignèrent, de façon à ce qu’ils soient lisses.

Au résultat final de sa nouvelle coupe, elles étaient en admiration :

- Miyabi… T’es magnifique !
- Je sais ! Mais passons aux choses sérieuses ! LE LOOK !
- Non non non et Non ! Ca, ce sera à la fin. Maintenant… La cuisine, Ajouta Fergie.

Saito riait :

- Voyons, Fergie, Miya et un AS niveau culinaire !
- Ha bon ?
- Evidemment !

Miyabi prit une pose de Monsieur-je-suis-fier et fit un clin d’œil convainquant :

- Evidemment que évidemment !… Je vais même le prouver !

Il se dirigeait dans la cuisine, où il s’y enferma une bonne heure.

Une odeur agréable s’emparait des narines de Fergie.

- Haaa… Ca a l’air délicieux…
- Tu n’en doutes pas, j’espère !

Enfin, la porte de la cuisine s’ouvrit.

- A TABLE ! Criait Miyabi.

Les trois garçons firent la course jusqu’à la cuisine, tandis que les deux copines les rejoignaient.

Fergie était en admiration.

- Miyabi… C’est du ramen, ça ?
- Ouais. Ramen, tsukune, et autres plats traditionnels japonais. T’avais ça dans tes armoires, ce qui m’étonne.


Une fois qu’ils eurent mangé leur dîné, alors qu’il n’était pas vraiment l’heure pour ça, Fergie et Saito le firent soumettre à l’épreuve du…

- Ménage !
- Q… Quoi ?! Non mais ça va pas dans vos têtes ?! ET MES ONGLES ? J’ai mis un temps fou à les rendre si beaux ! Et la manucure c’est pas GRATOS !
- On sait bien, Miyabi. Mais il a clairement dit qu’il cherchait quelqu’un de responsable… Et le ménage en fait parti. Tu devras ramasser derrière toi !
- Haa, çaa… Je pensais que vous parliez de l’aspirateur, et tout et tout… Ria-il pour se rassurer.

Mais sa sœur et son amie le regardait de… Travers.

- L’aspirateur en fait parti également, Miyabi !

Le japonais pâlit sous cette remarque et fit la moue.

- Pas besoin d’apprendre à faire l’aspi, je sais comment l’utiliser !
- Je veux bien voir ça.

Un gra(aaaaaaaaaaa)nd sourire aux lèvres, Miyabi revint de la chambre des parents, la machine en main.

- Assoyiez-vous sur le canapé, et matez ça !

Elles dirent ce qu’il dit. Il cherchait le câble, en vain.

- Miya… C’est un aspi automatique. Y a pas de câble !
- Haaa.. C’était donc ça…

Les deux jeunes femmes rirent tandis qu’il cherchait à présent le fameux bouton des yeux.

Fichu bouton… J’ai une fierté, moi… T’ES OU ?! T’as intérêt à te montrer ! ! J’veux pas qu’elles se moquent de moi…

Après cinq minutes, Fergie se levait et appuyait sur ledit bouton.

- Haa… Mais j’avais vu que c’était celui-là… !

Fergie soupirait alors qu’il se mettait –enfin- à aspirer.

Il passait sous les canapés, sur les canapés, dans les canapés,… Il nettoyait en même temps les chaussettes des trois triplés, ce qui les fit rire. Valait mieux ça que de les entendre hurler juste pour le plaisir de ses fragiles oreilles.

Il finit une heure et demi plus tard, après avoir fait toute la maison.

- Tu m’étonnes, Miyabi…
- Haaaaaaaa T’AS VU !
- … Mais 1h30 c’est trop long.

Il restait bouche bée.

- Q… QUOI ? Nân mais je rêve. Et puis dans l’autre appart, je ferais à mon aise !
- Ouais, ok, bon pour cette fois.

Une fois avoir fais les poussières, lavage de carreaux, d’escaliers, et pleins d’autres tortures pour les ongles de Miyabi, Fergie décida de mettre fin à son calvaire.

- Stooop, Miyabi, c’est bon ! Alors, fatigué, hein ?

Miyabi haussait les épaules et demandait d’une voix faussement ferme, ce qui ne lui allait pas du tout :

- Et maintenant, on fait quoi ?
- La baby-sitter.
- …
- …
- …
- Bah quoi ? Une femme doit savoir s’occuper des enfants.
- …
- Allez Miyabi, c’est pas si dramatique que ça ! Le rassura Saito.
- …
- Mais oui, t’as sœur à raison ! En plus ce sont des triplés, donc t’auras 3X plus d’expérience !
- …
- MIYABI REPOND ! S’énervait Saito.

Il baissait la tête et tournait ensuite son regard sur les trois gosses.

- Ok.

Les deux amies furent étonnées qu’il accepte aussi facilement sans faire de chantage. Ca voulait dire qu’il le voulait vraiment, cet appart…

- Très bien !
- Alors… Saito et moi on va sortir. Jean est en haut, il fait son sport… Si t’as des questions, poses-les lui ! Il s’occupe souvent des gosses quand je ne suis pas là. Voilà…

Elles prirent leurs sacs et autres, et rajoutèrent d’une voix enjouée avant de sortir :

- Et nous, on va faire ton shopping !

La porte claqua.

Miyabi était seul dans le salon…

… Avec trois diables.

Il s’approchait d’eux et leur sourit.

- Hey les gosses… Y a une série à la télé que j’aime. Vous savez… Arf, nan vous ne savez pas. Vous c’est… TITEUF !

Un des trois enfants se levait et marchait dans sa direction. D’une voix innocente, tel que son apparence, il dit en riant :

- Bah t’es bêêête parcque s’tu connais Titeuf c’que tu regardes ! Ha ouais Céci ?

Hein ? Ils savent parler ? Et.. En plus… Il m’a totalement cassé… Ha la poisse, ça sortira pas d’ici, ça c’est moi qui le dit !

Miyabi rit en voyant qu’il manquait deux dents au garçon. Il s’agenouillait et demanda :

- C’est qui Céci ?

Le garçon visait du doigt un des deux garçons assis…

MAIS IL ME FAIT DU DOIGT L’ENCULE !

- Je vais dire à ta maman si tu refais ça ! C’est pas bien les doigts d’honneur !!
- Ouais ouais c’est ça rattrape nous alors ! !

Ils commencèrent à courir.

Misère…

…Et désespoir.

Il se mit à leur recherche, quand le mari de Fergie fit son apparition.

- Jeaaan… Comment tu fais pour les surveilleeer quand elle n’est pas lààà… !

Celui-ci sourit et prit son portable.

- C’est simple ! Je compose le numéro magique !

Une seconde passait, le temps d’une réflexion pour Miyabi, qui n’avait pas tout saisis.

- Allô ? Oui, bonjour… Oui, c’est ça, ma femme est encore sortie… Oui ! Venez vite, c’est UR-GENT ! Merci !

Ils ne durent attendre qu’une 10aine de minutes. Qu’on sonnait à leur porte.

- Ha enfiin !

Une vieille femme se tenait au milieu du salon.

- Elisabeth, je te présente Miyabi. Un ami.

Miyabi fit juste un sourire, il n’osait pas lui tenir la main…

Haaa… Elle connaît pas les crèmes hydratantes, ou quoi ?!

- Alors, Jean, encore et toujours du souci avec tes enfants ? Quand je viens, tu ferais mieux de m’aider ou me regarder faire, tu apprendrais plus vite ! Ils ont quand même 5 ans et depuis toutes ces années, tu n’es pas fichu de savoir changer leur couche !

Jean ne dit rien, il savait qu’elle avait raison, mais… « Il avait autre chose à faire ».

- CECI ! ANTOINE ! DERIK ! VENEZ CHEZ TATIE ! Criait Elisabeth de sa maudite voix aigue.

Ceux-ci couraient à une vitesse incroyable, pour se retrouver dans les bras de la vieille dame.

- Bien, Messieurs. Laissez-nous, maintenant !

A ces mots, Miyabi et Jean grimpèrent les escaliers 4 à 4, se rendant dans la chambre du couple.

- ouuuuuuf… J’ai vraiment cru que j’allais devoir m’occuper d’eux !
- J’ai dit ça aussi, la première fois.

Ils rirent un moment et Jean reprit la parole :

- Tiens les altères ! Moi j’vais faire du vélo. Un peu de sport ne tue pas ! Surtout que..
- Je ne suis pas très musclé, je sais.

Ils se mirent chacun à leur activité, parlant de tout et de rien, tout en gardant un œil sur l’heure.
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeDim 3 Juin - 18:17

Chapitre VII



Le soir même, Saito et Fergie n’étaient pas encore arrivées.

- Hé Jean, ça fait DES HEURES qu’on fait ton sport, là ! Et en plus, j’ne dois pas me muscler si je veux resse… Heu j’ai rien dit.
- Ouais t’as raison, viens, on va voir comment ça se passe avec Elisabeth.

Alors qu’il descendait l’étage, Miyabi demandait, avec une pointe de dégoût dans la voix :

- Hé… Elle ne te fait pas peur ?
- Oh, au début oui, mais on s’y habitue…
- S’habituer à quoi ?!

Miyabi sursautait en même temps que Jean. La vieille savait s’y prendre pour leur flanquer la frousse, avec sa tête de… De Femme âgée.

- A… S’habituer à…
- Soit ! Je ne veux pas savoir. Les filles sont arrivées, je les ai vu par la fenêtre. Je sors par la porte de la cuisine, donne-moi mon argent !
- Ha lala, oui, oui…

Jean sortit de l’argent de sa poche, beaucoup, semblait-il à Miyabi.

La vieille dame s’en allait au même moment où Saito ouvrait la porte, le sourire aux lèvres.

- Youhouu, Miya CHÉRIE, tu sais pas ce qu’on t’a dégoté !
- TU VAS ADORER ! Criait Fergie à son tour.

Elles déposèrent leurs sacs blindés de fringue dans le salon. Fergie ordonnait à Jean qu’il aille faire dormir les gosses…

- Mais c’est déjà fait chérie, voyons… Tu me connais, quand même !
- Oui, mais on sait jamais. BON ! Miya moi et Saito on va te laisser. Faut s’occuper de Miyabi… Au fait, il s’en ait bien sorti avec les gosses ?
- Tu veux savoir la vérité ?
- Oui… J’ai peur, là, allez accouche !
- EXCELLENT CE MEC ! Franchement, il est parfait ! j’ai rien dû faire !

Les yeux des deux femmes brillaient. Saito se reprit et dit :

- Mon cul ouais. Bon allez, tous dans la chambre !

Les deux frères et sœurs s’y rendaient, ainsi que Fergie. Jean avait préféré regarder son match ; et c’était mieux comme ça.

- Alors ? Jupes ? Robes ?
- Non… Que des pantalons moulants. Mais vraiment beau ! Avec des hauts différents et des chaussures à tal…
- Saito ta gueule, je veux voir !

Elle soupirait et lui tendit le premier sac. Miyabi en sortit des tas de frocs multicolores, et au fur et à mesure qu’il fit connaissance avec ces bouts de tissus qui étaient siens, ses yeux s’illuminèrent…

- Les… Je… Je ne sais pas comment vous remercier…
- Miyabi, arrête de jouer à ce jeu, on sait très bien que du moment que t’as ces fringues, ta vie est rose !
- Ouais… Bon.

Il se levait et se déshabillait, afin de pouvoir tous les essayer.

- Les filles, fermer vos yeux. Un Miyabi comme moi il n’y en a pas deux, je me mérite.

Les deux filles grognèrent et tournèrent leurs têtes. Cinq minutes passaient.

- Regardez !

Ce qu’elles firent. Miyabi avait mit un des pantalons moulants, qui était mauve foncé, et un haut noir, aux courbes longues, dont les longues manches cachaient les bras.

- Miyabi, ça te va vraiment bien… Et si on t’attachait les cheveux, ça serait parfait…
- Mais les cheveux lâchés, Fergie !

Elle soupira et se levait.

- Bon ! Je suppose que le reste te va aussi. Alors… Demain matin, on ne se reverra pas, je pars travailler très tôt. Je te dis donc au revoir maintenant…
- Hey, tu parles comme si j’allais mourir ! Riait-il.

Les deux filles firent la moue.

- Et moi j’y vais ! Je ne pense vraiment pas que t’es près, mais j’espère que la chance sera avec toi… Un dernier conseil : Allume-le.
- Hein ?! Et si c’est un thon ? Enfin, sa voix était magni…
- Ne dramatise pas tu m’énerves !

Miyabi soupirait un instant. Avait-il dit à Saito pour son boulot ? Non… Il ne le pensait pas. Devrait-il ?

- Au fait, Saito, je…

Celle-ci était déjà partie.
- Tu voulais lui dire quoi ?
- Heu… Rien ! J’y vais dormir, sinon je n’arriverais jamais rendez-vous demain. Bonne nuit beauté.

Il s’en allait dans sa chambre et se couchait, complètement dénudé. Il appliquait ses quelques crèmes indispensables à sa survie et s’endormit très vite.


Le bruit d’enfant qui chialait le réveillait ; 06h00.

- Non mais… Quelles bandes d’enc… NON ! Je suis une femme. Une femme ça parle bien !

Il se levait, il ne trouverait plus le sommeil, maintenant.

Enfilant un pantalon noir, ainsi que le haut rose, il mit des chaussures talons noir. Il s’entraînait un peu à marcher avec et quand il se sentit près, il se sauvait à la salle de bain, où il se coiffait comme la veille.

Il se maquillait comme à son habitude.

Miyabi finit d’emballer ses affaires. Il appelait Fred.

- Pourquoi tu m’appelles à six heures ?!!
- Parce que à 06h00, t’es déjà levé !
- … Q’est-ce que tu veux ?
- Aurais-tu l’amabilité de venir me chercher chez Fergie ?
- Oui, seulement si je sais où elle habite…

Miyabi lui donnait rapidement l’adresse. Il dut attendre une bonne heure. Quand on sonnait à la porte, il s’y précipitait.

- AAH !! Miyabi ! C’est quoi ce déguisement ?!
- Je ne suis pas belle ? Et à partir de maintenant c’est Miya !

Il sortit de la maison et pointait du doigt son sac :

- Je t’en pris. Mais fais attention, objet fragile !

Le trajet n’avait pas été compliqué. Enfin, juste pour Miyabi. Car le facteur dut supporter les lamentations et commentaires de son ami. Fred se garait enfin face à un immeuble à l’apparence très accueillante.

- Tu veux que je t’accompagne ?
- Juste porter mon sac jusqu’à l’ascenseur… Si il y en a un. Enfin, je te le souhaite !

Fred commençait à maudire le Dieu pour lui avoir fait croiser le même chemin que Miyabi il y a quelques années.
Ils descendirent de la voiture premier modèle.

Là, Fred bénissait le bon Dieu pour l’ascenseur !

- Bon… C’est là qu’on se quitte.
- Mais qu’est-ce que vous avez tous à parler comme si j’allais crever !!?

Le pauvre facteur fit de grands yeux. Puis, il sourit, et tapotait le dos de son ami :

- Miyab…
- Miya.
- Miya, je ne sais pas à quoi te sers ces vêtements, mais j’espère que tu te fourres pas dans une merde !
- Non, voyons. Bon allez, oust !

Les portes de la machine se refermaient sur un Miyabi souriant. Il était totalement excité… Non, Surexcité.

L’ascenseur s’arrêtait sur l’étage 2, et un homme y entrait.

BEAUU !! Pensait Miyabi en le regardant de haut en bas sans se gêner.

Mais il se rappelait bien vite qu’il était une femme. Il prit un air droit et sentait le regard de l’homme sur lui. Il était fier de faire de l’effet, en mec comme nana, la nature l’avait bien gâté !

- Excusez-moi… Fit Miyabi. Connaîtriez-vous un homme dans cet immeuble cherchant un.. une colocataire ? Parce que j’ai rendez-vous avec lui, et j’avoue que je me perds !

L’homme fit de grands yeux étonnés.

- C… C’est moi ! Riait-il.

Quoi ? Je vais vivre avec lui ? NAN !! Il ressemble à un hétéro !… Ho au moins je pourrais l’embrasser…

- Hoo… Bonjour, alors ! Fit Miyabi avec un grand sourire. Il reprit : Mathis, c’est bien ça ?
- Oui.. Répondait-il, gêné.
- Ha tu vois, j’étais peut-être bourrée, mais je me souviens d’ton nom !

Mathis trouvait ça bizarre qu’elle le tutoyait si directement, mais n’en dit rien, une femme au caractère c’était toujours plaisant… Bien que ça manière de parler était suspect !

- Et toi c’est Miya, non ?

Ouais, et c’est toi qui m’a donné ce surnom si minable, si tu veux savoir.

- Oui c’est bien ça.
- Tu es d’origine asiatique ?

Il fait exprès ou quoi ? Pff… Au moins il fait la conversation. Bon allez, soit gentil Miya, répond gentiment…

- On parlera de ça une fois à l’intérieur ! Lâchait Miyabi.

… C’est gentil ça ?

Mathis n’insistait pas et sortit de l’ascenseur, au 5ème étage.

Il attendait que Miyabi sorte mais… Effectivement, il sortait, mais sans ce gros sac exagérément lourd. Il comprit bien vite le message. Miya devait venir d’une famille de riche pour s’habiller comme ça et avoir ces manières…

Qu’est-ce que je suis con ! Evidemment que je dois porter son sac !

Mathis porta alors le sac jusqu’à sa porte. Alors qu’il le posait à terre, il croisait du regard le fessier de la jeune femme.

Wah… Je n’ai jamais vu une femme avec un cul pareil… !

Il se reprit bien vite et ouvrit la porte. Miyabi passa le premier, suivit du sac et du pauvre Mathis.

- Alors, comment tu trouves l’appartement ?
- Très… Propre. Tu es quelqu’un d’ordonné ?
- Oui ! Et toi ?

Non ! JE HAIS LE MENAGE EN FAIT ! Mais bon…

- Oui.

Mathis souriait. Enfin il trouvait quelqu’un comme lui ! La perle rare.

Il la trouvait vraiment belle. Ce pantalon lui allait vraiment bien, d’ailleurs. Et ces cheveux… Tout aussi bien soigné. Pareil pour le maquillage, d’une précision remarquable.

- Sinon, pour répondre à ta question, je suis japonaise.
- Et tu as de la famille ici ?
- Oui, ma sœur.

Miyabi se maudissait, il avait parlé trop vite. Il ne voulait pas mettre sa sœur dans l’histoire. M’enfin ! C’était fait ! Elle ne se plaindrait quand même pas !

Miyabi fit un rapide tour. Quand il revenait au salon, il vit que Mathis était occupé à travailler.

Il m’ignore déjà celui-là ?! Tu vas voir, Saito, OUI, je vais l’allumer !
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MessageSujet: Re: 50% Travesti (YAOI)   50% Travesti (YAOI) Icon_minitimeDim 3 Juin - 18:19

Chapitre VIII



- Dis, tu es un pervers pour ne vouloir que d’une femme comme colocataire ? Demanda Miyabi pour se faire remarquer.

Il remarquait que Mathis rougit violement.

- Heu.. N.. Non, voyons ! Juste que le bordel d’un mec ça m’énerve, je t’assure, ne va pas t’imaginer quelque chose !! Répondait-il, embarrassé.

Miyabi riait, content que Mathis tire son nez de son travail. Le japonais s’approchait, prit une chaise et dit tout à coup :

- Qui est-ce qui te fait dire que je ne suis pas bordélique ?

Mathis eut un temps de réflexion.

- Hé bien… La façon dont tu es habillée,… Et puis tu dois sûrement venir d’une riche famille. Je me trompe ?
- Touuut à fait ! Mentit Miyabi.

Mathis sourit et se replongeait dans son travail.

Non mais j’vais lui déchirer ses papiers s’il continue !

- Hmm… Tu travailles sur quoi ? Demanda Miyabi avec un sourire, alors qu’il en avait complètement rien à faire.
- Je suis infirmier, là j’étudie le dossier de quelques patients.

Miyabi était bouche bée. Lui ? Infirmier ?

HAAHAHAH !! Trop cooon !

- Mais c’est génial ! Et ça te plaît ?
- Evidemment ! Quand de petits enfants viennent chez toi se faire soigner, tu ne peux qu’être content.
- … M’ouais…

Mathis rangeait ses dossiers, les mit dans un coin de la table et croisait les bras, l’air décisif.

- Et parlons un peu de toi !
- Euh… Je n’aime pas trop me déballer… Mentait Miyabi, qui parlerait de lui durant des heures s’il le pouvait.
- Ha… J’aurais juré le contraire ! Et donc, comme métier, tu fais quoi ?

Mon métier ? Bonne question, ça, Mathis, très bonne question… Qu’est-ce que je peux répondre ? Et cette conne de Saito qui m’a rien dit là-dessuuus… !

- Hé bien… Hm… Attends j’dois aller aux chi… Aux toilettes !
- Ok !

Miyabi courait vers son sac, et s’enfermait aux toilettes. Il appelait sa sœur.

- Répond, salo…
- Allô ?
- Saitoooooo Aide moiiii ! Criait le plus bas possible Miyabi.
- Ho non hein ! J’en ai fais assez comme ça !
- Pitié… Il me demande mon métier…
- Bah t’en as pas !

Ha zut. Miyabi avait complètement oublié qu’il ne lui avait pas dit pour son travail.

- Bah si, en fait, j’en ai trouvé un…
- Mais c’est génial ! C’est payé combien ?
- 200€ la soirée.
- … La soirée ? Miyabi, c’est quel genre de boulot ?
- Oh… Tenir compagnie à des gens !
- Mais encore… ?
- Dans une boîte de strip tease… A des hommes, plus particulièrement…
- Tu ne vas quand même pas poser nu ?
- Ho ! Ca ne me dérangerait pas, mais j’ai une fierté.
- Ha bon ? Riait Saito.

Miyabi, lui, était sur le point d’exploser. Comment osait-elle douter de sa fierté ?!

- Oui j’en ai une !!
- Soit. C’est ta décision… Bon, allez, Dit lui que tu tiens compagnie à des gens tout simplement.
- Mais c’est pas assez clair, il va croire des trucs.
- Et il aura raison de les croire ! Se moqua encore Saito.
- Saito tu ne m’aides pas là !
- Halala… Dans une maison de repos alors. Je ne sais pas moi !

Miyabi lui raccrochait au nez, elle ne l’aidait vraiment pas. Il ressortit des chiottes. Regardant vers la table, il vit que Mathis n’y était plus.

Il se dirigeait alors dans la cuisine.

- Je prépare à manger ! Annonça Mathis.
- Et je ne peux pas le faire moi ? Demandait sérieusement Miyabi.
- Bah… Tu n’aimes pas les pâtes ?
- Trop banal comme cuisine.

Mathis souriait et se remit à cuisiner. Il ne savait pas pourquoi, mais cette colocataire-là, il la sentait bien. Elle était franche, avait du caractère, elle n’était pas une allumeu…

Mathis sentit des mains lui masser les épaules et une voix sensuelle retentir à ses oreilles :

- Tu me trouves comment, physiquement parlant ?

Mathis posait sa fourchette et se retournait, faisant face à Miyabi. Il regardait d’abord ses beaux yeux bridés d’un bleu magnifique, dommage que ce n’était des lentilles.

Puis ces lèvres humides si tentantes. Mais il devait se retenir ! Très belle asiatique, mais elle avait sûrement quelqu’un, vu cette rare beauté…

- Miya… J’étais justement en train de penser que tu n’étais pas une de ses allumeuses…

Miyabi paniquait un peu, son jeu de séduction tombait à l’eau. A vrai dire il était trop direct, pour une femme. Mais il ne s’appelait pas Miyabi pour rien !

- Haha ! Je te testais, Mathis ! Voir si tu n’étais vraiment pas un de ces pervers !
- Ha… Ha bon… ?

Miyabi en rajouta une couche, pour exagérer un peu :

- Oui ! Et d’ailleurs je suis vexée que tu m’aies pris pour une allumeuse !

Mathis semblait franchement culpabiliser qu’il en oublia les pâtes.

- Non… Non !! Je.. Je suis désolé, c’est que je suis tombé sur une salope avant toi et voilà.. Excuse-moi…
- Ok je t’excuse. Bon allez, manges tes pâtes qui sont en train de cramer et montre moi ma chambre !

Miyabi sortait de la cuisine, content d’avoir fait oublier à Mat la question sur son métier.

Quinze minutes à peine, et Miyabi fût déjà collé par Mathis, qui la chouchoutait presque.

- Mmmh… Ca tu le mets… Là ! Et ce gros truc qui est là, juste ici, à côté du lit… Et j’ai apporté mes draps, alors change-les s’te plaît.

Mathis s’exécutait, tandis que Miyabi s’asseyait, tout tranquille.

- C’est tout ?
- Pour l’instant !

Miyabi remarquait l’air interrogateur qu’arborait le visage de son nouveau colocataire. Pourquoi Mathis le regardait-il ainsi ?

- Mathis, qu’est-ce que tu regardes ?
- Hm.. Ta… Ta façon de t’asseoir… Tu es genre un peu… Euh… Garçon manqué ?

Miyabi était mal à l’aise. Il baissa les yeux pour remarquer qu’effectivement, il avait les jambes bien écartées.

- Oh, ça… Héhé… Hm… Heu… Non, juste que j’ai…

Trouve un truc Miyabi… TROUVE un truc.

- Mon mec s’assit souvent comme ça, tu vois ! Alors à force…

Mathis perdit son sourire. Alors comme il se le disait bien, elle avait quelqu’un. Pas étonnant, en fait. Le physique qu’elle se tape devait jouer aussi.

- Ha.. Ton mec… Tu… L’inviterais, une fois ?

Hein ? Mais quel culot il a !

- Oui, je l’inviterais. Un jour. En attendant… Dit moi il est quelle heure !
- 12h00.

Miyabi réfléchissait. Que faire en attendant ce soir ? Il était pressé d’aller bosser, gagner son argent, acheter encore et encore,… Le rêve !

- Dit, Mathis, tu veux sortir ? Ce soir je bosse et je ne serai…
- Ha, tu ne m’as toujours pas dit ce que tu faisais ! Sourit Mathis.

Mais… Quelle conne je suis !!

- Je… Accompagnatrice !
- … Hein ?
- Bah oui… Tu sais, quand les gens t’appelles pour leur tenir compagnie, quoi… Souvent, c’est des vie… Des personnes âgées !
- Et tu aimes ça ?
- Oui, j’ai le contacte facile.
- Mh… Moi aussi je travaille ce soir. Toute la nuit, d’ailleurs, je ne reviendrais que le matin.

YES !

- Sinon, oui, je veux bien sortir, pourquoi pas… Tu veux aller où ?
- Magasin ! Criait presque Miyabi, les yeux pleiiins d’étoiles roses.

Mathis riait et dit, enthousiaste :

- Et après, un dîné ?
- Oui, mais tu payes.
- Haha ! Au moins tu es directe ! Et c’est ce que je comptais faire, aucun gentleman ne laisse une femme payer !

Toi, un gentleman ? Attends, attends… A côté de moi, t’es rien, Mathis, sache ça !
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